lunedì 5 ottobre 2009

Nine o' clock


Nine o' clock

Neuf heures du matin.
Le projet Nine o' clock est né d'une observation quotidienne de tout ce qui est transmit à la télévision le matin à un horaire établi symboliquement à neuf heures. Si l' Art est conception et communication, donc métaphore, si l' Art figuratif contemporain assume, aujourd'hui les caractéristiques d'une métonimie et voudrait en transféré le sens à travers les instruments contemporains de la représentation, tout en conservant les caractéristiques traditionelles de synthaxe particulièrement dans son essence représentative, si mon but fondamental et parzialment écuménique est celui d'observer, élaborer, transposer, communiquer un concepte bien que personnel, bien que discutable mais actuel et projeté dans le futur, alors le projet Nine o' Clock peut devenir le point de départ pour une analyse de la société médiatique et des interactions logiques entre les nombreuses “sensasions” que les programmes de télévision nous impose en même temps, et la structure culturelle propre à chacun de nous.
La thématique sociale, la critique à l'égard d'une certaine société de consomation, la superposition de plans invisibles mais effectifs dans l'esprit de chacun dont chaque niveau ( Layer ) est un souvenir, une sensation, un fait quotidien, une pensée, un raisonnement, l'empilement de tout cela, donc, engendre une sorte de collage mental dans lequel toutes ou quelques unes des sources citées, se projettent visivement dans notre pensée.
Que ce soit les faits quotidiens , comme simplement, les factures , les reçus, les ordonnances médicales, ce déroulement journalier de faits et d' actions, témoignages concrets ou électroniques de notre existence, ou bien les images transmises par la télévision, mélangées ou superposées, engendrent des significations alternatives, parallèles, distortées. De même, l' imposition martellante des nouvelles, des débats, et puis, la publicité, les tragédies, le luxe, transmis en même temps sur les différentes chaînes se mélangent aux images virtuelles que notre esprit, notre culture propagent à nos sens réagissant à tout ce que nous voyons et ressentons.
La perception immédiate est l' image, soit d'une réalité philtrée par l'écran de télévision, photografiée dans une forme stylistiquement médriocre, ou soit la projection d'une pensée que note cerveau élabore, en mélangeant souvenirs et nouveautés. Cette projection recrée en nous, images et formes, icones et symboles qui restent invisibles du dehors.

Chaque panneau des 10 élaborés conservent cette idée du mécanisme ainsi décrit. C' est une synthèse momentannée et imparfaite d'une possible réaction aux stimulations extérieures ( nouvelles,TV, paysages, etc...) et celles intérieures ( souvenirs, sensations, raisonnement, émotions, état d'âme...) Les objets personnels reproduits comme des simulâcres dilatés de la quotidianité sont présents dans les oeuvres comme dans notre vie. Il n'est donc pas possible, ceci est la thèse, d' observer ce qui nous entoure d'une façon objective en raison des strattifications conceptuelles qui existent et persistent dans notre esprit en se superposant à de nouvelles stimulations extérieures qui donnent naissance à de nouvelles formations d'idées et de conceptions, ainsi que de jugements et réflections sémantiques ou éthiques en une sorte de mécanisme infini.
La superposition de ces concepts est donc ici reproduite, mettant en rapport physique un nombre d'images extraites de la production télévisivée, souvent concomitantes dans l'espace temporel, syncronisées entre elles, mais malgré tout extrêmement distantes dans leur valeur significative, éthyque et morale créant, par conséquent, un courtcircuit entre les différentes sensasions émanant de la télévision et son propre message. Le meilleur exemple provient des continuels interruptions publicitaires pendant un débat, tandis que sur une autre chaîne, se déroulent des scènes de tragédies humaines ou naturelles. Cette tension, virtuelle,
mais ressentie comme réelle, veut être représentée et ressentie dans le projet en question et souhaite porter l'observateur ( avec l' âme plus qu'avec le regard ) à une réflection éthyque sur l' état de conservation de la société moderne et sur les capacités pour l'homme de savoir ou non, reconnaitre l' échelle des valeurs et des priorités “d' être” à l'intérieur du monde multimédial.
Les panneaux sont travaillés en Digital Art et transférés sur supports matériellement concrets ( enduit sur toile)
Le choix de la finalisation matérielle au lieu d'une impression sur tissu ou d'une projection, veut signifier le transfert idéal des stimulations que le cerveau subit sur des murs, réels ou virtuels que la vie quotidienne nous impose. Une sorte de graffitis sur des surfaces matérielles qui, hors de la société urbaine, se transfert comme un symbole symbiotique entre la ville antique et la civilisation postmoderne, et son acceptation médiatique entre les murs qui limitent les espaces dans lesquels nous vivont, retournant à être les nouvelles icônes et les nouveaux symboles de la métaphore de la vie contemporaine.

Danilo.

venerdì 22 agosto 2008

Nun ce sta piacere

Quaccosa nun va cchiù
è già tutto scuntato
comme si nun fosse iì
ma nun ce sta piacere
e nun ce sta piacere
nemmeno a stà' buono 'na sera
Quaccosa nun va cchiù
te 'nviente pure Dio
p'essere overo
ma nun ce sta piacere
e nun ce sta piacere
nemmeno a sta' 'nzieme 'na sera
Cull'uocchie astritte
e chino e suonno
te resta 'o munno 'mmano e po'
l'haje suppurtà
cull'uocchie astritte
e 'o viento attuorno
te vieste e nun saje cchiù
che cosa haje raccuntà'
E nun ce sta piacere
nun ce sta piacere
nemmeno a ghi a fà' 'nculo pe' 'na sera

venerdì 27 giugno 2008

L'Arte è un meccanismo?




Riprendo qui l'interessante blog di Ciro D'Alessio su Equilibri Arte (andate a vedervelo) sulla presunta perfomance di un artista tedesco che vuole filmare gli ultimi momenti della vita di un malato terminale. Vi si disquisisce di estetica, Arte, categorie e soprattutto di Etica. Ovvero di cosa si intende per etica in Arte e se l'Arte debba poter avere un'etica. Il mio pensiero, ormai abbastanza noto per chi mi segue, è che l'Arte sia un trasferimento di un qualcosa a qualcun altro attraverso uno strumento sensibile ed il cui fine non sia esterno a quel "qualcosa stesso". In cui quel "qualcosa" contiene tutto ciò che ci pare e quel "qualcun altro" è ovviamente tutto ciò che è al di fuori dello strumento stesso (fruitore, società, ecc).
In tale definizione non può esserci ragione di etica, in quanto l'Arte, sempre secondo me, è un contenitore neutro, libero e universale, nel quale agisce l'artista, con la propria etica, nel bene e nel male, considerando che bene, male, bello, brutto, sono comunque aggettivazioni qualitative e quindi opinabili e figlie delle culture in cui si vive. Allego allora l'ultimo mio intervento su quel blog, perché possa aversi una discussione sincera ma educata e costruttiva. La regola fondamentale è che pur dialogando normalmente non si deve parlare né delle qualità personali di colui/ei con cui si ha eventuali dissensi, né delle sue opere. Cestinerò ogni intervento non in tal fatta. Domanda di Monica Lume: Anni fa Oliviero Toscani fotografò un malato di Aids morente e lo utilizzò come campagna pubblicitaria del marchio Benetton. E' arte, secondo te? No.
Semplicemente perché, tornando alla mia definizione di Arte, lo scopo del'azione era finalizzato ad altro e non alla comunicazione del "malato" (per farla breve). Era infatti pubblicità alla Benetton. Diverso sarebbe stato se non ci fosse stato il marchio Benetton. Il fatto di traslare un qualcosa dal suo ambiente naturale (uomo, malato, casa, vita, ospedale...) a fatto esposto, graficizzato, rappresentato, ingrandito (mirabili gli ingrandimenti di Oldenburg a tal proposito) sposta l'agire da fatto pubblicitario a fatto artistico. Ovviamente discutibilissimo (come è infatti stato), ma del tutto legittimo. Il documentario ha infatti lo scopo di "documentare" e non lo scopo di traslare le scene girate in un'altra dimensione che è quella della comunicazione di idee attraverso un media. Non ci sono idee in un documentario se non quella di "documentare" e l'apporto dell'operatore è minimo se non nella scelta dei documenti e nel loro montaggio. Vedi che alla fine è pur necessaria la "metafora" perché un fatto si distingua dal semplice agire finalizzato ad altro?! La morte dello sfortunato (ma volontario) attore è probabile che non sia arte, se tale azione vuole ascendere (o discendere) ad altro. Come le palline di quel cretino a Roma, il cui scopo era solo quello di attirare l'attenzione, pubblicità insomma. L'atto artistico non ha altri scopi che se stesso. Deve essere compreso in se stesso, senza rimandi. Deve parlare da sé. Ma è anche probabile che, come da sempre i pittori hanno usato belle modelle per i loro quadri, quell'artista voglia usare un modello vivente (morente) per il suo quadro, che si esplica semplicemente attraverso una tecnica e tecnologia differente dal dipingere stesso. Lucian Freud non aveva forse dipinto le stesse debolezze utilizzando modelli debilitati o vecchi? Che differenza c'è?
All'opposto di Dorian Gray ove il quadro invecchia mentre Dorian resta giovane, in Freud e nell'artista in questione il modello andrà a morire (come sempre) mentre il ritratto rimarrà uno still (life? death?)di quella vita. nel caso dell'artista tedesco, rimarranno cristallizzati in ogni frame sia la vita ultima che la morte del modello. Che male c'è? Che differenza c'è nel ritrarre un morente invece che un paesaggio o una pianta? tabù? La morte è tabù? L'etica di cui parlo è quella però corrente e non l'applicazione della parola tencicamente al concetto Arte. L'etica è "quella cosa buona", in contrapposizione a "ciò che non va fatto". O almeno mi sembra che qui questo si cerchi di intendere. Tu parli di etica come di "meccanica" della corrispondenza di un'azione al principio ispiratore. E sono d'accordo con te. Bisogna però sempre intendersi su cosa si dice. Non concordo sul fatto che l'Arte ha implicit comportamenti (tra cui quelli non criminali) sennò non è arte. Come ho già detto, l'aggettivazione (buono, cattivo, giusto, criminale, ecc) è figlia del costume e della cultura vigente e particolare. Ciò che è criminale per me non lo è per un cinese, magari. Ecco perché è necessario, se vogliamo considerare l'Arte un ente universale e neutro, quindi libero (dote fondamentale dell'arte), non applicarvi mai aggettivazioni qualitative di parte, ma solo quelle che ne conservano la neutralità. Appunto: libera, neutra, universale. Doti a-qualitative che ne tramandano l'attualità in ogni epoca. L'Arte è quindi un semplice meccanismo in cui in ogni caso esiste un artista con la sua idea, uno strumento sensibile funzionale alla materializzazione della stessa ed un fruitore esterno?